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heures 30, la chaleur est accablante. Nous visitons le
temple Ong, à 100 mètres de l’hôtel, puis la pagode khmer,
36 rue Hoah Binh. Nous gagnons ensuite le plan d’eau Hõ Xáng
Thõi. Tout le monde mange. Nous trouvons un petit
café-restaurant où nous buvons un café glacé (nous avons
oublié les recommandations relatives aux glaçons). Accueil
très sympathique de la patronne qui nous offre un thé glacé.
Rue Hùng Vương, après avoir visité la pagode, nous
retournons vers le pont qui franchit l'arroyo. La veille,
nous avions photographié les misérables demeures qui le
borde. Côté rue, c'est le marché Hoang Van Thu. Le
passage entre les étals est étroit, ce qui ne freine
aucunement le passage des motos. Ça klaxonne, ça se pousse,
mais jamais un mouvement d’humeur. Les Occidentaux doivent
se faire rare ici car nous suscitons une vive curiosité
voire une franche hilarité. Peut-être à cause de l’ananas
que nous mangeons goulument ? En tout cas, l’atmosphère est
joyeuse. Des marchandes se laissent photographier avec le
sourire. Une homme d’une cinquantaine d’année nous
interpelle : « Comment allez-vous ? Bonne journée ! A
bientôt ! ». Nous achetons des fruits, des ustensiles de
cuisine (dont un de fabrication très rudimentaire, mais
prodigieux pour la coupe des légumes en lamelles). Nous nous
arrêtons dans une toute petite gargote (deux places).
Décidément, nous ne laissons personne indifférent. On nous
interpelle : « How are you ? ». Tout ça avec des
gloussements, des rires. Une femme vient nous demander :
« Good ? ». Elle regarde les chapeaux coniques que Christine
vient d’acheter. Ils auraient des appareils photo sous la
main qu’ils nous prendraient le portrait comme nous faisons
avec eux. Nous aurons passé ici des moments de chaleur
humaine inoubliables.
Visite de la
pagode de la rue
Hùng Vương. Puis vers 11 heures 30, nous
allons à la gare routière prendre nos billets pour Saigon.
Retour à l’hôtel par une chaleur accablante.
14 heures 30, change à la banque et visite du musée de
Can Tho. A l’entrée, une statue monumentale de l’oncle
Ho. Christine dit qu’il n’en demandait pas tant. Au premier
étage, on nous montre un Vietnam qui entre dans le
modernisme ; ça sent la propagande. Les traductions sont en
anglais exclusivement. Cela enlève beaucoup d’intérêt à ce
musée.
15 heures 15, grosse pluie mais il fait encore très lourd.
En tout cas les ventilateurs sont pour les employés. Un
gardien en a mis un en route devant lui. Il est vautré sur
une chaise à regarder la télévision. |