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heures 30. Nous sommes réveillés par un coq. Et pourtant
nous sommes en ville.
Départ à 5 heures 30
pour notre promenade dans le delta profond. Une barque à
moteur rien que pour nous deux, conduite par un Vietnamien
(il ne connaît que quelques mots d’anglais).
Nous remontons la
rivière de Can Tho, vers l'est donc.
Tout en manœuvrant son
bateau, notre guide confectionne pour Christine des fleurs à
l’aide de feuilles de palmier.
7 heures. Il commence à
faire très chaud. C’est l’heure du lavage du linge, sur les
berges, sur les bateaux. Certainement parce l’eau est encore
haute. En effet, tributaire de la marée, le niveau de la
rivière aura baissé de près d'un mètre en début
d'après-midi.
Que de déchets dans
la mer ! Mais rappelons-nous que c’est la même chose sur
terre.
Visite des marchés
flottant de Cái Răng et de Phong Điến [voir
l'album photo].
Vers 9 heures, halte
dans une fabrique de nouilles. Puis à dix heures,
arrêt dans un restaurant ; nous offrons le repas au batelier
mais il préfère manger à part (200 000 VND pour les deux).
Exubérance de la
végétation :
toutes sortes d'arbres fruitiers, des ananas et des sàu
riêng (durians) notamment. Partout, des petits canaux et des
bassins où sont élevés des poissons.
Le niveau de l’eau a
baissé, ce qui rend la navigation très difficile.
11 heures 30 retour.
Le soleil est au zénith, tel qu’on ne le voit jamais
chez nous. Sa lumière est tellement forte que, même avec les
lunettes de soleil, on en est ébloui. 11 heures 50, un
karaoké sur la berge.
De retour à l’hôtel vers
12 heures.
Sieste et lecture
jusqu’à 17 heures. Cette chaleur nous rend amorphes.
17 heures 30, nous
allons dîner (nous nous adaptons aux horaires des
autochtones). La brume s’est abattue sur la ville et le
fleuve. La chaleur est étouffante
Après manger, nous
faisons le marché aux "fringues". Il semble que ce
marché n’est pas orienté « touristes ». Car les prix sont
affichés et raisonnables ; aussi parce que certains
commerçants nous ignorent carrément. Toutefois, par
contraste, chez Thu Tuy, où nous achetons quelques vêtements
d’enfants, les vendeuses se montrent très aimables.
Post-scriptum : À Can Tho, il semble
que les touristes ne viennent que pour embarquer sur le
Mékong. En effet, en dehors du boulevard qui longe le
fleuve, on ne voit aucun occidental ! |